Le moustique tigre, désormais implanté en France, représente un risque sanitaire réel pour les salariés, notamment dans les secteurs exposés comme le BTP, l’agriculture, le tourisme ou toute activité extérieure proche d’eaux stagnantes.
Silencieux, actif de jour, il peut transmettre des maladies virales sérieuses (dengue, chikungunya, zika), provoquant fièvre, douleurs articulaires, éruptions cutanées et potentiellement des arrêts maladie répétés.
La médecine du travail recommande aux employeurs d'intégrer ce risque biologique dans le document unique d’évaluation des risques (DUER). Il est essentiel d’informer, de sensibiliser les salariés, et de mettre en place des mesures de protection : vêtements couvrants, répulsifs, suppression des points d’eau stagnante sur site. En cas de symptômes, une consultation médicale rapide est impérative, accompagnée de mesures de confinement et de protection individuelle comme la moustiquaire.
Ce type de prévention s’inscrit pleinement dans une stratégie de santé publique et de continuité d’activité. L’objectif : éviter désorganisation et absentéisme, tout en protégeant efficacement les travailleurs.